Poêle pellet et environnement

Si le bois est une source d'énergie renouvelable et que la surface des forets augmente, le chauffage aux pellets présente d'autres atouts environnementaux:

Le pellet : un bilan carbone neutre
Les émissions de CO² libérées dans l’atmosphère présentent ce qu’on appelle communément un « bilan neutre » : c’est-à-dire que la quantité de CO2 libérée par le  bois lors de sa combustion est compensée par l’absorption d'une même quantité de CO2 lors de la croissance de l'arbre (par le phénomène de la photosynthèse), entre le moment de sa naissance et sa disparition complète.

A noter aussi que cette quantité de CO² dégagée lors de cette combustion est également équivalente à celle dégagée par le pourrissement du bois, qu’il reste au sol durant des années ou qu’il se  dégrade sur pied.
Par contre, ce « bilan-carbone »  ne prend pas en compte l'énergie dite « grise » qui représente l'énergie nécessaire à l’exploitation, l'entretien des forêts, la transformation et au transport du bois jusqu'au lieu de combustion : d’où la nécessité de veiller à prioriser la proximité lors de l’approvisionnement.
 

Les émissions de particules :
La combustion du bois provoque l’émanation dans l’air de particules polluantes tout comme les véhicules diésel entre autres.

L’excès de ces particules dans l’atmosphère présente des problèmes sanitaires selon le niveau de leur teneur, mais le danger vient de leur finesse : plus elles sont fines, plus elles pénètrent dans le système respiratoire.
La combustion du bois est émettrice de particules dites « très fine » de type PM1 (particules < 1 micromètre) qui sont principalement vecteurs d’asthme et de bronchites chroniques. Mais les PM10, par exemple, sont aussi considérées comme dangereuses avec des répercussions néfastes sur la santé, puisqu’elles comportent des métaux lourds et des hydrocarbures cancérigènes, équivalent à un tabagisme passif...

C’est ce qui motive le gouvernement à créer des crédits d’impôts pour débarrasser le pays de ces vieilles cheminées et ces vieux poêles à rendement faible, générateurs de polluants.


Ce qu’il faut retenir :
Le granulé de bois émet 10 fois moins de particules fines que le bois-bûche et 450 fois moins qu’une cheminée à foyer ouvert.
Le pellet comme la plaquette ou le bois-bûche permet de lutter contre l’effet de serre et aide à atteindre les objectifs européens fixés par le Grenelle de l’environnement : à savoir l’utilisation de 23% d’énergies renouvelables d’ici à 2020.